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Le supplice de la Roue

Supplice de la roue

Torture protéiforme, le supplice de la roue était l'un des plus répandus, du condamné qui tournait en se faisant lacérer par des clous à celui du bûcher qui se situait sous le condamné, ce supplice se trouve décrit avec force de détails sous la plume de Muyart de Vouglans :

On dresse un échaffaud sur le milieu duquel est attache à plat une croix de Saint André faite avec deux solives en forme en forme oblique , assemblées au milieu où elles se croisent, sur lesquelles il y a des entailles qui répondent au milieu des cuisses, des jambes, du haut et du bas du bras. Le criminel nu, en chemise étendu sur cette croix, le visage tourné vers le ciel, l'exécuteur ayant relevé sa chemise aux bras et aux cuisses, l'attache à la croix avec des cordes à toutes les jointures et lui met la tête sur une pierre. En cet état armé d'une barre de fer carrée, large d'un pouce et demi, arrondie avec un bouton à la poigné, il en donne un coup violent entre chaque ligature, vis à vis de chaque hoche et finit par deux ou trois coups sur l'estomac ... Après l'exécution faite, le corps du criminel est porté sur une petite roue de carrosse dont on a scié le moyeu en dehors et qui est placée horizontalement sur un pivot. L'exécuteur après lui avoir plié les cuisses en dessous, de façon que ses talons touchent au derrière de la tête, l'attache à cette roue en le liant de toutes parts aux jantes et le laisse ainsi exposé au public plus ou moins de temps.

La main destructrice de l'homme n'épargne rien de ce qui vit ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; roi superbe et terrible, il a besoin de tout, et rien ne lui résiste.

Joseph de Maistre

Cliquez pour une image complète Attaché sur une roue horizontale, le comdamné se voyait briser les membres par le bourreau.
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On attachait le condamné à une roue chargée de pics acérés et on installait une autre rangée de pics par terre. Ensuite on faisait tourner la roue, et le ventre ou le dos de la personne étaient écorchés.
Cliquez pour une image complète Le condamné était attaché sur une croix de Saint-André ou une roue pourvue d'encoches sur la longueur. À ces endroits, le bourreau frappait les membres avec une barre de fer pour les briser. Puis il défonçait la poitrine d'un grand coup. Il attachait alors le supplicié, bras et jambes repliés sous lui, sur une roue montée sur un essieu et le laissait ainsi exposé jusqu'à ce que mort s'en suive. Ce fut, notamment, le supplice réservé aux brigands, dont un exemple peut être Louis Mandrin en 1755.
Cliquez pour une image complète Mandrin, chef des contrebandiers subit avec un rare courage ce supplice comme l'atteste ce texte de l'époque : Enfin le bourreau lui cassa Les os des jambes et des bras Avec ceux des reins et des cuisses Et Mandrin, pendant ces supplices Priait bien fort l'Agneau pascal Et disait qu'on lui faisait mal Quand il eut les membres rompus Sur la roue, il fut étendu A la fin, par miséricorde On lia son cou d'une corde Par ordre de Monsieur Levet Pour qu'on lui coupât le sifflet
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