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JE TUE DONC JE SUIS Depuis plusieurs années, un nombre croissant de fictions occidentales se focalisent sur la figure archétypale du serial killer. Incarnation du mal absolu à la psyché malade, monstre d’intelligence perverse et incontrôlable, être tout à la fois en prise à un sadisme hors norme et à un masochisme affectif d’égale intensité, cette figure du mal est instrumentalisée dans la culture de masse pour laquelle elle représente une conception fortement anxiogène de la mort, de la souffrance, de la terreur. Pourtant, cette figure symptomatique de l’époque est contournée : ses pensées et ses actes sont évoqués de manière hyperbolique, sensationnelle, fictionnelle. Ce n’est pas le cas dans Je tue donc je suis. Voici, pour la première fois, une incursion authentique (“cash”, dirait-on) dans l’esprit des hommes qui incarnent le mal absolu. Dessins, témoignages, écrits, rassemblés et présentés avec rigueur et précision, à plusieurs années-lumière de leur représentation fictive : totalement réelle... L'avis d'Elisandre : Dans cet ouvrage unique en son genre, Nicolas Castelaux nous entraîne au fond de l'abîme, il se fait aider pour cela de textes et de dessins récoltés pendant de nombreuses années de correspondance avec les sérials killers les plus connus de la planète. Nous pouvons découvrir les documents jugés essentiels par l'auteur afin d'essayer de concevoir les particularités de 31 sérial killers. Ces documents s'avèrent souvent plus intéressants et significatifs que certaines longues biographies, la torture et la mort vues par les éxécuteurs eux-mêmes sont des sujets tout à fait inhabituels, traités ici de manière directe et franche. Le mal, la souffrance et la mort y sont les thèmes essentiels face à la jouissance du bourreau qui est l'ultime délivrance de la victime. Après la lecture de ce livre, nous sortons également documentés sur l'attrait que suscite ce type de tueurs vis à vis de la société, nous découvrons en outre l'univers des collectionneurs d'objets morbides. L'auteur, dans le cas présent, porte-parole des tueurs, nous convie dans cet ouvrage à une véritable litanie de la souffrance, sujet qui peut évidemment choquer les âmes les plus sensibles.
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RICHARD RAMIREZ L’été 1985 restera dans les mémoires de millions de Californiens comme étant l’été du « Traqueur de la Nuit ». En moins d’un an, le mystérieux homme en noir fait plus de treize victimes. Des rumeurs de symboles occultes dessinés sur les murs, de mutilations atroces, de tortures et de viols répétés créent dans le public l’image d’une créature tout droit sortie de l’Enfer, digne des pires films d’épouvante.Avec l’arrestation de Richard Ramirez, un jeune fan d’AC/DC obsédé par le satanisme et l’ultraviolence, la série de meurtres prend une dimension jusqu’alors inédite : l’accusé devient star du crime, et déchaîne les passions de centaines de groupies, qui se battent pour lui rendre visite au parloir du couloir de la mort.Ce livre relate, à l’aide de nombreux témoignages inédits, la saga de l’icône la plus vénéneuse, et la plus violente, d’une certaine contre-culture. Notre avis : Nicolas Castelaux nous offre avec Richard Ramirez, le fils du Diable, une horrible et passionnante plongée dans l'univers du Night Stalker, surnom que lui avait donné la presse américaine .
Comment le voyou des bas quartiers de Los Angeles, accroc à la cocaïne et aux films pornos allait passer du stade de dealer cambrioleur au statut de super-star satanique ?
Est-ce l'influence de son cousin Mike, ancien du Vietnam ou de son frère Ruben qui fit du jeune Richie un monstre assoiffé de sang et de mort ?
Le modus operandi de ses crimes reste unique, Ramirez s'infiltrait de nuit chez ses victimes et leur offrait comme réveil, viol, sodomie, mutilation, douleur, et mort.
L'auteur décrit comme si nous y étions les mises à mort brutales et explicites des victimes. Rien ne nous est épargné dans le souci du détail.
La liste de ses crimes est un véritable étalage d'atrocités, pourtant ses groupies furent légions, de Zeeena LaVey à Eva O, en passant même par l'une des jurées.
Quels sont les interaction entre Ramirez et l'Eglise de Satan ? Pourquoi un pentagramme tracé sur les lieux des crimes ? Pourquoi faire hurler à ses victimes : Jure sur Satan !
"Vous ne me comprenez pas. Vous n'êtes pas censés me comprendre. Vous en êtes incapables. Je suis au-delà de votre expérience. Je suis par-delà le bien et le mal."
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